Picnic révolutionne la logistique avec 430M€ d’investissement

Ce matin, le spécialiste néerlandais de la livraison de courses Picnic a annoncé une levée de 430 millions d’euros pour automatiser intégralement ses entrepôts d’ici 2027, selon LSA. Cette opération, l’une des plus importantes du secteur en Europe cette année, vise à déployer des systèmes robotisés et des algorithmes d’optimisation développés en interne. L’objectif : réduire les coûts logistiques de 30% tout en divisant par deux les délais de livraison.

LightOn démocratise l’IA générative privée pour les PME

Hier, LightOn a officialisé la validation de sa plateforme Paradigm sur les nouveaux GPU Nvidia Blackwell, comme rapporté par IT Social. Cette solution permet désormais aux PME d’exécuter localement des modèles d’IA générative avec des coûts réduits de 40% par rapport aux solutions cloud américaines. Les premiers retours d’expérience dans le secteur santé montrent des gains de temps de 30 à 50% sur les tâches de recherche documentaire.

Doctrine devient l’IA juridique référence de l’État français

La veille, le gouvernement a choisi la solution française Doctrine pour équiper 15 000 juristes publics d’ici 2026, selon FrenchWeb. En phase pilote, l’outil a déjà permis une réduction de 40% du temps consacré à l’analyse de dossiers complexes. Ce partenariat marque une étape clé dans la souveraineté numérique de l’administration, avec une solution 100% hébergée en France et conforme au RGPD.

Le Vietnam vise le « zéro papier » dès 2026

En début de semaine, le gouvernement vietnamien a détaillé son plan pour une administration entièrement dématérialisée dès l’année prochaine, comme l’indique Le Courrier du Vietnam. Ce projet s’appuie sur une plateforme nationale d’IA développée avec des partenaires asiatiques, visant à automatiser 80% des processus administratifs. Le budget alloué s’élève à 1,2 milliard de dollars, avec un retour sur investissement attendu en moins de 5 ans grâce à la réduction des coûts de gestion.

La Guinée digitalise son enseignement technique

Cette semaine, le ministère guinéen de l’Enseignement technique a franchi une étape majeure en déployant une solution de gestion numérique des parcours étudiants, selon GuinéeNews. Ce système, développé avec l’appui de l’UNESCO, permet désormais un suivi en temps réel des compétences acquises et une adaptation dynamique des programmes. Les premiers résultats montrent une amélioration de 25% du taux de réussite aux examens.

BMW Bank accélère sa transformation avec FIS

Hier, FIS a annoncé avoir propulsé la transformation numérique de BMW Bank en Allemagne, permettant une croissance de 18% des dépôts en moins d’un an, comme rapporté par Zonebourse. La solution mise en place combine automatisation des processus clients et analyse prédictive des risques, réduisant les temps de traitement des demandes de crédit de 60%.

1,3 milliard d’euros pour digitaliser l’Afrique

Cette semaine, l’UE et la Finlande ont lancé un programme de 1 312 milliards de FCFA (soit 2 milliards d’euros) pour accélérer la digitalisation du continent africain, selon Digital Business Africa. Ce fonds, le plus important jamais alloué à ce secteur, financera des infrastructures cloud souveraines, des centres de formation à l’IA, et des incubateurs de startups tech. Cinq pays pilotes (Sénégal, Kenya, Rwanda, Ghana et Tunisie) bénéficieront en priorité de ces investissements.

Le Maroc fait de la souveraineté numérique une priorité stratégique

En début de semaine, les enjeux de souveraineté numérique et de cybersécurité ont été placés au cœur de la stratégie marocaine, selon LesEco.ma. Le royaume a annoncé un plan d’investissement de 5 milliards de dirhams (460 millions d’euros) pour développer des datacenters locaux et former 10 000 experts en IA d’ici 2027. Ce plan s’inscrit dans la volonté de réduire la dépendance aux acteurs étrangers, notamment dans les secteurs bancaire et énergétique.

La Bretagne renforce son industrie 4.0

Cette semaine, le programme Breizh Fab 2025-2026 a été dévoilé, avec un budget de 40 millions d’euros pour accompagner 500 PME bretonnes dans leur transformation numérique, comme l’indique Bretagne Économique. Ce dispositif propose des diagnostics gratuits, des formations à l’IA industrielle, et des subventions pour l’acquisition de robots collaboratifs. Les premiers bénéficiaires témoignent déjà d’une amélioration de 20% de leur productivité.

Cette actualité dense révèle trois tendances majeures qui doivent interpeller les décideurs :

1. L’ère du « post-code » est arrivée : Comme le souligne Francis Lelong (Alegria Group) dans Stratégies, nous entrons dans une phase où l’IA ne se contente plus d’automatiser des tâches, mais reconfigure entièrement les processus métiers. Les entreprises doivent repenser leur organisation pour tirer parti de cette rupture, en intégrant l’IA dès la conception des flux de travail plutôt qu’en aval.
2. La souveraineté devient un avantage compétitif : Les exemples de LightOn, Doctrine ou Clever Cloud montrent que les solutions européennes offrent désormais des performances équivalentes, voire supérieures, à leurs concurrents américains, avec l’avantage crucial de la maîtrise des données. Pour les PME, cela signifie :
   • Une réduction des risques juridiques (RGPD, Cloud Act)
   • Une meilleure résilience face aux cyberattaques
   • Des coûts maîtrisés grâce à des architectures hybrides (cloud + edge)
3. Le paradoxe de l’accélération : Comme le souligne Solutions Numériques, 80% des entreprises veulent accélérer leur transformation, mais seulement 20% ont les compétences internes pour le faire. Cela crée une opportunité pour :
   • Les partenariats avec des experts en intégration
   • Les programmes de formation ciblés (comme Breizh Fab en Bretagne)
   • Les solutions « clés en main » souveraines qui réduisent la complexité

Recommandation ENWO : Les dirigeants doivent prioriser les projets d’automatisation qui combinent souveraineté, ROI rapide et montée en compétences. Les solutions françaises et européennes actuelles permettent de démarrer avec des pilotes concrets (comme l’IA juridique ou la logistique automatisée) avant de scaler. L’enjeu n’est plus technologique, mais stratégique et organisationnel.