Aujourd’hui, Brevo a annoncé une levée de fonds de 500 millions d’euros, propulsant sa valorisation au-delà du milliard de dollars et en faisant la 30ᵉ licorne française, selon Maddyness. L’entreprise investit massivement dans le Brevo AI Lab, un laboratoire dédié au développement d’agents IA pour le marketing, avec une enveloppe de 50 millions d’euros sur cinq ans. Cette initiative illustre une tendance forte : les startups françaises misent sur des solutions RGPD-compliant pour séduire les entreprises européennes soucieuses de souveraineté. Selon Les Carnets du Business, cette levée reflète aussi l’appétit des investisseurs pour des modèles hybrides, combinant croissance commerciale et innovation technologique.

En parallèle, plusieurs startups deeptech ont levé des fonds significatifs pour développer des briques technologiques critiques. NcodiN (photonique pour superpuces IA) a sécurisé 16 millions d’euros, tandis que Sweet Security (sécurité des agents IA) a levé 65 millions d’euros pour structurer la cybersécurité des systèmes autonomes, selon FrenchWeb. Ces investissements ciblent des niches où la France peut rivaliser avec les géants américains, comme l’automatisation IT (avec 2501.ai, qui a levé 8 millions d’euros) ou le machine learning open source (avec Probabl, spin-off d’Inria, et ses 13 millions d’euros). Ces levées confirment une spécialisation croissante des startups françaises sur des segments à haute valeur ajoutée, plutôt que sur des modèles de langage génériques.

Ce matin, l’Union européenne a lancé une enquête formelle contre Meta, soupçonné d’entraver la concurrence sur WhatsApp en bloquant l’intégration d’IA tierces, rapporte TV5Monde. Cette décision intervient après l’annonce de WhatsApp de bannir les outils d’IA non approuvés, une mesure perçue comme une tentative de verrouillage de son écosystème. Selon iPhoneSoft, cette enquête pourrait contraindre Meta à ouvrir son API aux développeurs européens, favorisant ainsi l’émergence de solutions IA souveraines. Pour les DSI, cette régulation pourrait offrir de nouvelles opportunités d’intégration d’agents IA locaux, moins dépendants des plateformes américaines.

Un audit international publié hier révèle que aucun des leaders de l’IA (OpenAI, Google, Meta) n’est prêt à gérer les risques majeurs liés à leurs technologies, selon Siècle Digital. L’étude pointe des lacunes en matière de transparence, de robustesse des modèles et de gestion des biais algorithmiques. En Europe, cette situation renforce la pertinence des solutions souveraines, comme celles développées par Mistral AI ou les startups françaises citées précédemment. Pour les entreprises, cela souligne l’importance d’auditer les fournisseurs d’IA, notamment sur leur conformité avec l’IA Act, entré en vigueur en 2025.

Lors de son événement annuel hier, Amazon a dévoilé sa nouvelle stratégie centrée sur l’IA agentique, avec des annonces majeures pour AWS. Selon Siècle Digital, le géant du cloud mise désormais sur des agents autonomes capables d’exécuter des tâches complexes (gestion de workflows, analyse de données) sans intervention humaine. Cette orientation répond à une demande croissante des entreprises pour des solutions d’automatisation avancée, tout en posant des questions sur la souveraineté des données hébergées sur AWS. Pour les DSI français, cette tendance confirme l’urgence d’évaluer des alternatives européennes, comme les offres de OVHcloud ou Scaleway, qui intègrent désormais des agents IA souverains.

Google a publié aujourd’hui sa liste des meilleures extensions Chrome de 2025, où l’IA domine largement, selon Frandroid. Parmi les outils plébiscités figurent des agents capables de résumer des articles, générer des emails ou optimiser des workflows. Cependant, cette dépendance aux extensions Google pose des risques en termes de protection des données et de lock-in technologique. Pour les entreprises, cela souligne l’importance de privilégier des solutions open source ou souveraines, comme celles proposées par les startups françaises 2501.ai (automatisation IT) ou Probabl (ML open source).

Une étude publiée ce matin par Jupdlc révèle que l’IA est devenue un pilier stratégique pour les groupes médias en 2025. Les agents autonomes sont désormais utilisés pour la personnalisation de contenu, l’optimisation des revenus publicitaires et même la génération d’articles. Cependant, l’étude met en garde contre les risques de désinformation et de perte de contrôle éditorial. Pour les médias français, cette transformation offre une opportunité de se différencier en misant sur des solutions éthiques et souveraines, comme celles développées par des startups locales. Par exemple, ERA (réseau immobilier) a lancé cette semaine une plateforme de formation en streaming alimentée par l’IA, selon le Journal de l’Agence.

Les levées de fonds record des startups françaises en 2025 confirment que la souveraineté numérique est désormais un levier de compétitivité. Pour les DSI, cela signifie qu’il est temps d’évaluer des alternatives aux solutions américaines, notamment pour les cas d’usage critiques (automatisation IT, sécurité, marketing). Les entreprises doivent privilégier des architectures modulaires, combinant des briques technologiques souveraines (agents IA, ML open source) plutôt que de dépendre d’une plateforme unique.

L’IA Act et les enquêtes antitrust de l’UE (comme celle contre Meta) créent un environnement où les solutions conformes deviennent un avantage concurrentiel. Les entreprises doivent anticiper ces contraintes en auditant leurs fournisseurs d’IA et en intégrant la conformité dès la conception (privacy by design). Les startups françaises, comme Sweet Security ou Probabl, offrent des modèles adaptés à ce cadre réglementaire strict.

Les annonces d’Amazon et Google montrent que l’IA agentique est en passe de devenir la norme. Pour les décideurs IT, cela implique de repenser les workflows pour intégrer des agents autonomes, tout en garantissant la souveraineté des données. Les solutions françaises, comme celles de 2501.ai ou Brevo, permettent de déployer ces technologies sans dépendre des écosystèmes cloud américains.